Huiying, Benjamin, Clovis & Auguste

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Gastronomie / 美食 › Restaurants / 餐馆

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Wednesday 17 June 2015

Osteria Francescana, Modène

En Italie, à Modène, nous avons dîné dans un 3 étoiles : Osteria Francescana.

Retour en photos sur ce repas : des plats souvent originaux, déstructurés et amusants.

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Wednesday 10 June 2015

Sur Mesure, par Thierry Marx

Il y a peu, nous avons déjeuner au restaurant de Thierry Marx : Sur Mesure, 2 étoiles au MIchelin.

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Wednesday 3 June 2015

La Table du Lancaster

Retour en photos et quelques mots sur notre dîner à La Table du Lancaster, 2 étoiles au Michelin.

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Wednesday 21 January 2015

Chez Robuchon à Bordeaux

Le restaurant n'est ouvert que depuis quelques jours, et nous avons déjà eu l'occasion d'y déjeuner : La Grande Maison de Bernard Magrez et Joël Robuchon.

Retour en photos sur ce superbe repas.

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Thursday 31 October 2013

La Truffière (Paris)

Retour sur un repas à la Truffière : très bon et pas (trop) cher dans sa formule du midi à 35€.

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Tuesday 12 February 2013

Plat de serpent

Pour bien débuter l'année du serpent, voici quelques photos de notre dîner à Canton où nous avons dégusté l'un de ces reptiles.

Filets de serpent

Fondue de serpent

Peau de serpent

Monday 6 August 2012

Imago (Rome)

Petit retour sur notre séjour romain : le dernier soir, nous avons déjeuné au restaurant Imago, une étoile au Michelin.

Le restaurant est idéalement situé en haut des escaliers de la Trinité des Monts. Au dernier étage d'un hôtel, il offre une superbe vue panoramique sur Rome.

Sur cette photo, on peut apercevoir à droite de l'église de la Trinité des Monts l'hôtel Hassler et au dernier étage, le restaurant panoramique Imago.

Trinité des Monts

Le lieu est classieux et la chaise haute assortie aux fauteuils. Malheureusement, n'ayant réservé qu'à la dernière minute, nous n'avons pas de table en bord de fenêtre mais au milieu de la salle.

vue

Les amuse-bouches ne tardent pas à arriver.

amuse bouche

On nous amène ensuite du pain, des gressini et du fromage frais : Clovis en a fait un festin tout au long du repas !

Le pain dans un saladier sur une flamme reste toujours tiède : l'idée est bien bonne et le pain excellent.

pain

Clovis

Passons maintenant aux choses sérieuses : le menu dégustation.

Morello cherry crouton, foie gras terrine, verre de Muffato della Sala Antinori 2007

foie gras

Ce joli toast de foie gras agrémenté de griottes s'accompagne très bien de ce très riche blanc liquoreux.

Baby prawn tartare, oil-flavored bread and sprouts

prawn

Ce tartare de crevettes est frais et bien accommodé : simple mais efficace.

Breaded sea scallops, stuffed with Buffalo mozzarella, celery and black truffle, verre de Franciacorta Beillavista Cuvée Brut

scallops

Une belle idée et une belle réussite, cette Saint-Jacques en beignet, à laquelle la mozzarella apporte douceur et le céleri vigueur. Une lamelle de truffe et un joli vin effervescent complètent ce parfait tableau.

Parmesan cheese ravioli in cold tuna broth, double malt and 7 spices

ravioli

Ce ravioli au parmesan au riche parfum est mis en valeur par un bouillon très aromatique.

Sparkling wine risotto with pepper and sesame blend, caciotta cheese and balsamic vinegar, verre de Chardonnay Archetipi Puiatti 2008

risotto

On continue avec un classique de la gastronomie italienne, le risotto. Encore une fois, l'ingrédient principal est sublimé par des accompagnements bien choisis : ici, le risotto admirablement cuit s'enrichit des épices, du crémeux du fromage et de l'acidité du vinaigre. Un joli Chardonnay l'accompagne.

Capellini pasta with garlic, olive oil, chili pepper, smoked eel

pasta

On reste en Italie avec le plat de pâtes, dans une jolie sauce bien relevée et avec une anguille fumée très bonne.

Sake-glazed black cod, crushed fresh cannellini beans, verre de Ferentano Falesco 2008

Arrive ensuite le plat de poisson que nous avons oublié de photographier : du cabillaud avec un purée de haricots blancs. C'est encore une fois une réussite.

Les arômes sont encore une fois puissants et riches ; quant au vin, il est fruité avec des arômes d'agrumes tout en présentant une certaine douceur sucrée.

Roasted Pigeon with black tea and almonds sesame-oil vegetables, verre de Pinot Nero S. Hofstatter Mazon 2009

pigeon

On ne s'arrête pas en si bon chemin et enchaîne avec le plat de viande : un pigeon plein de goût et très bien cuit. Le vin est suffisamment puissant, sur les fruits noirs et les épices, pour tenir la dragée haute au volatile.

Sweet ending, verre de Passito Pantelleria Ben Rye Donna Fugata 2009

sweet ending

sweet ending

sweet ending

Il reste dans nos estomacs un peu de place pour faire honneur à la déclinaison de desserts qui apporte une douce note finale au repas. Il n'y a pas là de prouesse pâtissière ou de goût très marqué, juste des notes variées et justes qui reposent le palais. Le vin liquoreux sicilien qui est servi pour accompagner ces dernières bouchées est très savoureux.

Ce copieux et excellent repas s'achève sur quelques jolies mignardises :

Mignardises

Mignardises

Au final, ce repas nous a permis de découvrir une version gastronomique de classiques de la cuisine italienne (raviolis, pâtes, risotto) et de déguster des vins locaux. La superbe vue ne gâche rien au plaisir de cette belle soirée. Et Clovis a semblé apprécié son dîner, même si trois heures, c'est un peu long !

Saturday 4 August 2012

La Rochelle : Christopher Coutanceau

De passage une journée à la Rochelle, nous avions réservé une table pour deux adultes et un bébé au restaurant doublement étoilé de la ville : chez Christopher Coutanceau

Après une visite de l'aquarium et une traversée du Vieux port en navette, nous voici donc attablés tranquillement au fond de la salle du restaurant, avec une très vue sur la plage.

Pour Clovis, le menu se composera de : assiette BabyBio, yahourt et compote et de grignotage dans nos assiettes. Quant à nous, nous optons pour le menu dégustation.

Clovis

Pour nous mettre en appétit, nous sont apportées trois bouchées : une omelette, une coquille et un jambon. 3 belles saveurs pour un bon début.

apéritif

On nous apporte ensuite, comme amuse-bouche, un maki de thon dans un bouillon de cocos. Les parfums sont fins, l'ensemble est frais et plein de goût.

amuse bouche

Arrivent les inévitables beurre et pain : sans surprise, la qualité est là aussi.

pain

beurre

Comme entrée, nous avons tous les deux pris les Langoustines vivantes de la cotinière en différentes textures, vinaigrette thaï à la verveine citron. L'ardoise se compose d'un tartare, d'une queue grillée et d'une langoustine en kadaïf, qu'accompagnent un tartare d'huîtres et un sorbet à l'huile d'olive. Chaque préparation est superbement assaisonnée et l'ensemble est très bien construit : l'huître en tartare accompagnée du sorbet est notamment exquise). Un verre de Pouilly-sur-Loire 2011 vif et léger fut servi pour accompagner cette superbe réussite.

entrée

Le plat suivant est un Civet gourmand de homard breton étuvé dans un beurre de crustacés accompagné de ses petits légumes de saison et de sa raviole de champignons. Notons d'abord que Clovis a adoré le homard, ce qui prouve qu'il ne manque pas de goût. Ajoutons que de ce qu'il leur a laissé, ses parents se sont également régalés. Le homard vu accompagné d'un verre de Viognier, un vin de pays du Vaucluse 2008.

homard

Comme plat, Huiying a choisi un impeccable filet de Turbot coloré sur sa sauce aromates au basilic cannelle et boudin noir grillé. Là encore, Clovis a largement participé au festin et il semble que le turbot lui a beaucoup plu.

poisson

Benjamin, quant à lui, a pris un tout aussi irréprochable Pigeon cuit à la broche, petits pois à la française, sucrine braisée, jus de pigeon au foie gras et but un verre de Cornas du domaine Durand 2010.

viande

Puis vint l'heure des desserts : un Vacherin revisité à la fraise et citron pour Madame (et les fraises pour Junior) et une Superposition chocolat caramélia et choco-noisettes, spooma aux noisettes torréfiées et sa crème glacée pour Monsieur. Le vacherin était rafraîchissant et savoureux, tandis que les profiteroles revisitées étaient copieuses et très bien équilibrées.

dessert 1

dessert 2

Le repas s'acheva sans surprise sur quelques mignardises. C'est l'occasion de chercher quelle mignardise a été chapardée par Clovis au moment où sa mère se préparait à prendre l'assiette en photo.

Mignardises

Mignardises

Une bonne promenade digestive dans les rues de la ville ne fut pas de trop après ce repas de très grande qualité.

Tuesday 7 February 2012

À Chantilly avant Top Chef

Hier, dans l'émission de M6 Top Chef, une séquence se passait dans le château de Chantilly. Plus précisément, il était question de cuisiner dans la Capitainerie, le restaurant du château, sur les traces de Vatel.

Toujours en avance d'une mode, nous avions déjà visité le lieu en juin 2011 et y avions déjeuné : cet évènement jusqu'ici anecdotique est donc finalement précurseur d'un engouement incommensurable !

château de Chantilly

Soit dit en passant, le musée Condé installé dans le château de Chantilly possède une superbe et riche collection.

musée Condé

Clovis l'a visité avec un intérêt non feint et il ne savait où donner de la tête. En revanche, il a su donner ses habits superflus pour affronter l'insoutenable chaleur de cet été précoce.

Clovis et papa à Chantilly

La salle voûtée du restaurant est jolie même si les tables et le service sont plus proches de la brasserie que de la grande gastronomie.

Chantilly - restaurant

Chantilly - cuisine

Notre table se situait loin des aérations et près de la cheminée. La chaleur était étouffante : on aurait pu croire qu'elle était allumée !

Chantilly - cheminée

L'assiette confirme que le restaurant vise plus à sustenter les visiteurs du musée affamés qu'à attirer une clientèle propre : malgré le joli cadre, on est finalement dans une simple cantine de musée.

L'entrée, certes rafraîchissante, manque de saveur et d'originalité : miettes de poisson, crevettes, légumes...

Fraîcheur

Le saumon rôti à la sauce aux agrumes n'est pas une grande réussite non plus.

saumon

Les desserts ont tout de même réussi à relever un peu le niveau, notamment grâce à une belle Chantilly. Nous ne pouvions quand même y échapper !

tarte Tatin

Crumble

Au final, nous étions bien contents de trouver un endroit où s'attabler pour manger au milieu de notre visite du château de Chantilly sous un soleil de plomb. Mais gustativement, nous n'avons rien trouvé d'intéressant dans cette Commanderie plutôt chère. Peut-être ce restaurant vaut-il davantage le coup en hiver pour profiter de la belle rôtisserie...

Quoi qu'il en soit, nous pouvons dire que nous y étions avant M6 !

Tuesday 27 December 2011

Hotaru (Paris 9)

Il y a de cela quelques temps déjà, nous avons déjeuner dans un bon restaurant japonais rue Rodier, Hotaru.

En dehors du quartier japonais, et plus près de chez nous, nous avons plutôt nos habitudes à Enishi. Là, c'était l'occasion d'en essayer un autre, sur le chemin entre la maison et les grands magasins du boulevard Haussmann.

C'est certes plus cher qu'un resto sushi tenu par des Chinois mais on en a néanmoins pour son argent.

Nous avons commencé par des amuse-bouches savoureux, avec des algues et des épinards.

Hotaru

Hotaru

Comme plat, nous avons opté pour du poisson mariné ou pané, accompagné de légumes vinaigrés.

Hotaru

Hotaru

Hotaru

Une soupe vint terminer le repas, qu'un saké avait arrosé.

Hotaru

Au final, Hotaru est un restaurant japonais authentique, reposant et proposant de bons plats dépaysants.

Sunday 9 October 2011

L'Arôme

Pour fêter le baptême de Clovis, nous avons dîné à l'Arôme.

Nous y avions réservé le salon privatif, situé au sous-sol, entre le bar et la cave à vin. La salle était agréable et nous n'avons pas été trop dérangés durant notre repas. Surtout, cela permettait à Clovis de s'agiter sans scrupule.

L'Arôme

Nous avons commandé une bouteille de Billecart Salmon rosé pour s'ouvrir l'appétit ; on nous a servi à chacun une petit bouchée apéritive.

Comme amuse-bouche, nous fut proposé un beignet de gambas avec sa nage émulsionnée de têtes de gambas.

Crevette

Cette entrée en matière était très bien : ludique, jouant sur les textures et bien relevée.

Comme première entrée, nous avons dégusté un cannelloni de crabe breton totalement émietté dans du radis daikon sur une gelée de pamplemousse rose. Pour l'accompagner, nous fut servi un très bon Jurançon sec.

Crabe

L'assiette est très belle, composée avec minutie. En bouche, c'est un peu moins réussi et le goût de crabe paraît trop masqué par l'agrume.

Vint ensuite l'heure de la pause des grands pour laisser le petit se nourrir. Bravo au chef : le chauffage du biberon au bain-marie était impeccable et Clovis a pu déguster son lait à température idéale.

La deuxième entrée fit ensuite son apparition : une burrata de chez Dubois, tomates de collection, le tout fumé au bois de hêtre. L'arrivée du plat fait son effet, avec le déclochage et la libération de fumée. On nous sert avec un bon Condrieu.

Burrata

Le plat est simple mais fait mouche : l'assaisonnement est impeccable, le fumé est subtilement présent sans masquer les saveurs des tomates et du fromage frais.

C'est un plat terre-mer qui nous fut ensuite proposé : un filet de rouget avec du jambon iberico pata negra sur des haricots de Paimpol, émulsion douce de basilic. Un vin rouge l'accompagne : un Marsannay.

Rouget

Le rouget et le jambon, ça marche très bien ; en plus, le vin, sur les fruits noirs et les épices, embellit la dégustation. En revanche, les haricots de Paimpol, aussi bons soient-ils, plombent l'équilibre de l'ensemble.

Comme viande, nous fut ensuite servi un porc caramélisé avec ses petites carottes, avec un verre de Crozes Ermitage.

Porc

Le plat n'est pas mauvais mais on pouvait s'attendre à mieux dans un restaurant étoilé. Certes, la caramélisation est très bien réussie et la cuisson de chaque variété de carotte est bonne, mais il manque une petite étincelle.

On nous a ensuite amené du fromage de chez Quatrehomme à l'assiette : Saint-Nectaire, Livarot et une tomme. Un Chassagne-Montrachet fut servi pour l'accompagner.

Le dessert succéda au fromage : un soufflé chaud à la pistache de Sicile et son sorbet au fromage blanc, coulis de fraises, avec un verre de Moscato di Noto.

Soufflé

Techniquement, c'est encore une fois réussi mais ça manque toujours d'un peu de folie. En revanche, le vin est très bon : il a de superbes reflets dorés, est liquoreux sans excès et sans sucre trop envahissant, et s'avère très aromatique.

Deux petites mignardises plus tard, le dîner s'achevait.

En conclusion, la gambas et la burrata nous ont beaucoup plus tandis que les autres plats se sont révélés moins convaincants. En revanche, les vins étaient très bons et bien accordés. Même si nous n'étions que six adultes, l'intimité du salon fut appréciable, surtout avec un bébé.

Quoi qu'il en soit, nous avons passé une excellente soirée avec Chrystel, Guillaume, Annie et Alain. Et le petit Clovis semblait ravi aussi.

Friday 2 September 2011

Le Stockholm culinaire

Du point de vue culinaire, notre séjour à Stockholm ne fut pas des plus heureux.

Au supermarché, nous avons acheté les spécialités du coin : saumon fumé, renne, fraises. Ces produits ne sont pas donnés mais se révèlent plutôt bons.

Pour les restaurants, nous avons connu des fortunes diverses.

Nos expériences de cuisine suédoise classique se sont avérées peu réjouissantes : les sandwichs aux crevettes noyées de sauce mayonnaise ne sont pas délicieux, les boulettes de boeuf aux airelles sont comme chez Ikéa et la tarte aux pommes à la crème anglaise est lourde. Globalement, nous avons trouvé que les produits étaient trop masqués par des crèmes (blanche, mayonnaise) et des épices, ou dénaturés par de trop fortes cuissons.

La seule bonne surprise fut le restaurant du château de Drottningholm où la quiche végétarienne et la tarte aux noix étaient très plaisantes.

Melanders Fisk (Vaxholm)

Nous avons regretté l'absence de poisson frais. Ce n'est que sur l'île de Vaxholm que l'occasion se présenta d'en goûter. Sans atteindre les sommets de la gastronomie, le saumon légèrement fumé et la soupe de poissons étaient tout à fait corrects, même si on aurait espéré des produits plus bruts.

Saumon

Soupe de poissons

La bière, une dark lager, ne présentait guère d'intérêt : elle est maltée mais manque clairement de richesse.

Bière

Bamboo City (Stockholm)

Ce restaurant mérite d'être mentionné : c'est le pire que nous ayons jamais fréquenté !

Il propose un buffet chinois - mongol - japonais absolument repoussant. Les sushis font tellement peur à voir que nous n'avons pas osé les goûter. De même, une demi-douzaine de plats cuisinés sont proposés mais semblaient franchement immangeables.

Il était aussi possible de se servir des légumes en cours de décongélation et de la viande peu séduisante qu'un chef cuisait ensemble sur une plancha. Les légumes étaient cuits... et donc la viande trop cuite.

On pouvait aussi manger des raviolis élastiques à peu près vides de farce, de la viande cramée et d'autres joyeusetés.

Seul un kiwi a obtenu notre satisfecit : il était très froid mais au moins était frais et avait du goût.

Au final, ce fut une expérience exceptionnelle et inoubliable : le cauchemar absolu ! Malheureusement, aucune photo n'illustrera ce propos.

Smak pa Restaurangen (Stockholm)

Dans une autre catégorie, nous avons testé le Smak pa Restaurangen, un bistrot gastonomique.

Restaurangen

L'entrée avec bar vide et grands rideaux est déroutante, mais la salle est finalement joliment décorée.

En outre, la banquette a satisfait Clovis :

Clovis au Restaurangen

Ce restaurant a un concept pas forcément folichon : on choisit 3, 5 ou 7 plats parmi les 20 proposés avec les éventuels vins en accord. Néanmoins, à deux, ça permet de goûter 14 plats différents ; ça change des menus identiques par table souvent en vigueur dans les restaurants gastronomiques français.

Yuzo – "Sashimi" scallop, tofu, soya

Yuzo

Simple mais efficace, l'association d'un carpaccio de saint-jacques avec un jus mêlant l'acidité du yuzu et le sucré de la sauce soja. L'assaisonnement est suffisamment délicat pour ne pas masquer le produit.

Truffle - "Black 'n' white 'n' green" asparagus, parmesan (Baldivis Semillon/Chardonnay/Sauvignon Blanc, Baldivis Estate, Australia, white wine)

Truffle

Pas forcément joli mais bien équilibré : la force de la truffe et la douceur de l'asperge. La fraîcheur du vin australien est bien adaptée.

Wild garlic - "Oeuf cocotte", morels, chicken, bacon (Ebeia, Bodegas Portia, Ribera del Duero, Spain, red wine)

L'œuf a été trop cuit (le jaune est dur) et le bouillon est bien trop salé. C'est dommage car l'association semblait intéressante.

Wild garlic

Ginger - "Paupiette" shellfish, carrot

Arômes variés des fruits de mer, force du gingembre, douceur de la carotte : ça marche.

Ginger

Garlic - "Tortellini" snails, parsley

Plutôt des ravioles que des tortellini mais un plat pas déplaisant.

Garlic

Curry - "Fish 'n' chips" perch, cauliflower (Chardonnay Barrique Réserve, Laroche, Bourgogne, France, white wine)

Curry

Une bonne idée bien présentée et bien exécutée. Amusant.

Pimiento - "Croquetas" Pata negra, tomato pickles (Blanc de Pacs, Pares Balta, Spain, white wine)

Pimiento

Là encore, un plat populaire d'allure plutôt populaire joliment revisité.

Miso - "Glacée" lamb cutlet, daikon radish, sesame

Miso

La cuisson des côtes d'agneau est parfaite : il n'y a rien de plus à demander.

Horseradish - "Beef on a string" ribs, broth, spring onion

Horseradish

Un peu gadget, le boeuf attaché à son fil. Surtout, le bouillon est beaucoup trop salé.

Saffron - "Osso bucco" bone marrow, toast, citrus (Barbera d'Asti, Castello dell Poggio, Piedmont, Italy, red wine)

Saffron

Là encore, le plat est trop salé (mais c'est plus supportable) mais ludique.

Et pour les desserts :

Almond - "Compote" rhubarb, milk and cream (Terrassen Beerenauslese, Domäne Wachau, Wachau, Austria, sweet wine)

Un bon dessert où on peut doser l'acidité de la rhubarbe et la douceur de la crème à l'amande.

Almond

Pistachio - "Gauffre" preserved strawberries (Viognier Late Harvest, Finca las Moras, San Juan, Argentina, sweet wine)

Un dessert décevant : la gaufre n'a pas de saveur et les framboises ont perdu leur subtilité dans le sirop ; seuls la glace au yaourt et le vin sont intéressants.

Pistachio

Là, pour cause de batterie du Canon épuisée, nous sommes passés au Blackberry :

Rosemary - "Crème brûlée" apple

Rosemary

La crème brûlée à la pomme et au romarin est quant à elle réussie.

Licorice - "Fondant" chocolate, sour cream, cherry

Licorice

Chocolat, réglisse, cerise : un beau mariage.

Au final, même si la qualité n'est pas constante, le dîner fut agréable. Les produits (comme nous l'avions déjà remarqué) sont souvent masqués par les condiments. Mais les plats étaient souvent ludiques et plutôt bien exécutés, et les accords mets-vins se sont révélés intéressants : il n'y a qu'hors de France qu'on arrive à goûter tant de vins de provenances diverses.

Nous avons tous les trois passé une bonne soirée.

Monday 11 July 2011

Le Voltigeur

C'était notre deuxième repas au Voltigeur et vraiment, c'est un bistrot de quartier comme on les aime.

Le cadre est attachant, avec ces livres, ces affiches, ces objets hétéroclites...

Le Voltigeur

Le service est sympa, attentionné avec nous et le petit Clovis qui avait du mal à s'endormir.

Le Voltigeur : Clovis et Benjamin

Quant à la carte, elle n'est pas bien longue et ne change guère mais tout ce que nous y avons déjà mangé était très bon. On nous propose les classiques de bistrot et quelques spécialités (chou farci, marmite du Sud-Ouest). Tout semble fait maison et les produits sont de qualité. De bons petits vins sont aussi proposés et mis en valeur.

Cette fois-ci, nous nous sommes contentés des classiques pavé au poivre et andouillette, parfaitement savoureux. Les plats qui nous sont apportés ne sont pas originaux mais ils sont authentiques et c'est bien là ce que nous sommes venus chercher.

Le Voltigeur : pavé de boeuf

Le Voltigeur : andouillette

Nous avons terminé sur un tiramisu léger et savoureux et une tarte aux pommes riche et copieuse.

Le Voltigeur : tiramisu

Le Voltigeur : tarte aux pommes

Puis nous sommes repartis le ventre bien rempli et ravis. Que demander de plus ?

Le Voltigeur
55 rue Ramey 75018 Paris

Monday 20 June 2011

Bubble tea au 37m²

Le 37m² est un restaurant - salon de thé.

Depuis quelques jours, nous voulions retrouver cette spécialité taïwanaise de thé aux perles.

Nous en avons déjà bu à Hong Kong et à Canton mais encore jamais à Paris, où le nombre de points de vente s'est accru ces dernières années, dans les quartiers chinois du XIII° et de Belleville mais aussi à quelques autres endroits.

Et parmi ceux-ci, un (au moins) est ouvert le dimanche, c'est ce 37 m² tenu par de jeunes Asiatiques branchés.

Nous étions les seuls clients (Clovis, maman, papa, mamie, papi) dans ce petit espace avec quatre personnes pour nous servir !

Papi et mami sont contents d'avoir goûté ce breuvage pour la première fois. Quant à nous (surtout Benjamin), ce fut une grosse déception : en fait, un bubble tea, c'est juste sucré et chimique ! Certainement que le côté rigolo des boules de tapioca avalées dans une grosse paille avait fait illusion il y a deux ans ; ensuite la nostalgie a joué à plein... jusqu'à cette déception. Avec le recul, les perles de tapioca n'ont pas vraiment de goût mais s'avèrent lourdes à digérer.

Bubble tea

Cela ne nous empêchera pas d'essayer, à l'occasion, d'en confectionner par nous-même. Et que cela ne vous empêche pas de découvrir cette drôle de boisson !

Le coin des amis

Nous n'avions encore jamais mangé dans ce restaurant toujours rempli, à la mine plutôt sympathique, nommé Le coin des amis.

C'est maintenant chose faite, suite à notre dîner en famille (papa, maman, bébé en landau) du vendredi 10 juin.

Le cadre est bien celui d'un petit resto de quartier, accueillant mais un brin désuet. On nous trouve une table au fond où nous pouvons installer le landau de Clovis à nos côtés. La salle se remplit vite et devient vite bruyante[1].

Coin des amis - décor

La carte est très fournie, riche tant en poissons et viandes qu'en desserts : il est difficile d'imaginer que tout soit frais.

En entrée, Huiying a pris du saumon mariné à l'aneth : les tranches étaient de belle épaisseur et l'assiette finalement bonne.

Coin des amis - saumon

Benjamin a jeté son dévolu sur du plus consistant, avec une cassolette de poireaux et jambon Serano : une entrée sympathique mais l'excès de crème rend l'assiette trop vite écœurante.

Coin des amis - poireau-jambon

Pour continuer, Huiying s'est laissée tenter par un plat du jour à l'ardoise, une souris d'agneau façon tandoori. Mal lui en a pris puisque le plat perd sur les deux tableaux :

  • on n'apprécie pas la souris d'agneau, dont le centre était froid et le goût masqué par la préparation ;
  • on ne retrouve pas le mélange d'épices et la cuisson qu'on apprécie dans un classique poulet tandoori.

Une classique souris au thym aurait été finalement bien meilleure.

Coin des amis - agneau tandoori

Benjamin a, lui, continué dans le copieux avec un bœuf bourguignon, présenté en cocotte individuelle. Tous les ingrédients sont là, mais la viande n'est vraiment pas assez fondante : le plat est donc raté.

Coin des amis - boeuf bourguignon

Huiying termine par des fraises à la chantilly : rien à dire.

Coin des amis - fraises

Benjamin rajoute quelques calories à son dîner avec un chocolat liégeois sans surprise mais tout à fait correct.

Coin des amis - chocolat liégeois

Tout au cours du repas, dans un cadre très bruyant, Clovis ne s'est adonné qu'à une seule occupation : le dodo.

La note réglée, le slalom en landau jusqu'à la sortie terminé, une bonne promenade digestive ne fut pas de trop.

Coin des amis - addition

Au final, nous ne garderons pas un souvenir impérissable de cet établissement : c'est copieux, il y a du choix, le service est sympa, la salle est jolie, mais les plats ne semblent pas tous à la hauteur de leur ambition.

Notes

[1] Bruyante, la salle était aussi bien sombre, surtout à notre table, ce qui explique la piètre qualité des photos prises hâtivement au Blackberry.

Tuesday 14 June 2011

Le Lys d'Or

Pour les 100 jours de Clovis, nous sommes allés tous les trois au Lys d'Or en compagnie de Chrystel et de Régis.

Chrystel, Benjamin, Régis et Clovis au Lys d'Or

Clovis a été gâté et Régis nous a raconté ses vacances chinoises.

La carte du restaurant est très compliquée : des spécialités, des plats du chef, une carte traditionnelle, une carte moderne, des menus... c'est à n'y rien comprendre.

Nous avons tenté un plat de la carte moderne : un plat yin-yang de coquilles saint-jacques et crevettes avec courgettes qui s'est révélé bien frugal et pas folichon. Heureusement les plats plus classiques étaient de meilleur niveau.

Les raviolis étaient visiblement faits maison et se sont révélés très savoureux :

Raviolis chinois

Le reste du repas fut du même acabit, alternant le bon et le moins bon :

Plats au Lys d'Or

Les coquilles saint-jacques grillées étaient très bonnes. Le riz gluant et le riz cantonais étaient en revanche quelconques et fades.

Le porc caramélisé fut décevant : la viande était trop ferme et la sauce trop épaisse.

Porc caramélisé

Le bar entier grillé fut au contraire une réussite : beau et bon.

Quant au service, il s'est avéré avenant, authentiquement chinois et très intéressé par Clovis... ou plutôt Yichen !

Le décor est travaillé, avec fleurs et fontaines... ça a beau être typique, c'est quand même bien surchargé !

Au final, nous avons passé une bonne soirée entre amis mais la cuisine n'était globalement pas à la hauteur.

Sunday 15 May 2011

L'Atelier de Joël Robuchon Étoile

Il y a quelques années, nous avions voulu manger dans un restaurant de Robuchon, tout fraîchement triple étoilé au Michelin, à Macao. Mais sans réservation, ce fut évidemment un échec ; nous n'en gardons que des regrets et une photo :

Robuchon a Galera

La venue d'Anne-Claire à Paris fut l'occasion de retenter notre chance de manger dans l'un des nombreux restaurants de l'empire Robuchon, à l'Atelier de Joël Robuchon à Paris. Il y en avait déjà un dans le VII° et une nouvelle a ouvert récemment au Drugstore Publicis en haut des Champs-Élysées. Le Michelin 2011 lui décerne déjà deux étoiles ; le Champérard de la même année ne le recense pas encore mais donne 17,5/20 à celui de la rive gauche.

Cette fois-ci, précautionneux, nous avons réservé pour 18h30 (seul horaire qu'il est possible de réserver au dîner ; sinon, on prend le risque d'attendre longtemps), pour 3 couverts (Anne-Claire, Huiying, Benjamin) et un bébé en landau (Clovis).

Nous voici donc sur nos hauts tabourets, attablés au joli comptoir qui fait le tour des cuisines ouvertes, accueillis par une équipe très avenante et sympathique. On est bien loin des restaurants gastronomiques guindés. La décoration est sympa et quel plaisir de voir les équipes cuisiner devant nos yeux !

L'Atelier de Robuchon 01

L'Atelier de Robuchon 01

Nous avons opté pour le menu dégustation "Découverte de saison" en 8 services, mais malheureusement aucun accord mets et vins n'est proposé : nous nous rabattrons donc sur quelques vins au verre conseillés par le sommelier et servis en magnum.

En amuse-bouche, nous est proposée une gelée de citron et vanille avec une mousse de céleri et une touche de tapenade. C'est une bonne introduction, fraîche et vive.

amuse-bouche

Le premier plat arrive très vite : un oursin sur un fondant de carottes épicé en gelée. Nous l'accompagnons d'un vin de pays des Côtes de Gascogne 2009 aux belles notes de fruits exotiques. Le mélange de textures et de saveur entre les langues d'oursin et le bouillon de viande très aromatique est une réussite.

Oursin

Oursin

L'oursin sitôt mangé, l'oursin sitôt débarrassé et le caviar sitôt arrivé. Le rythme est enlevé : est-ce la rançon du succès et des services à enchaîner dans la soirée ?

Voici donc le caviar sur un œuf mollet et friand au saumon fumé. Le coulant de l'œuf admirablement cuit, le croustillant du friand, la fraîcheur iodée du caviar et l'onctuosité de la sauce : c'est un régal.

Caviar

Nous demandons alors que le service soit ralenti et qu'une pause soit octroyée après le plat suivant pour nourrir Clovis. C'est aussi une bonne excuse pour prendre notre temps et mieux apprécier cette agréable soirée.

D'ailleurs, ce plat suivant ne tarde pas à arriver : la langoustine rôtie sur une fricassée d'asperges vertes et morilles. On nous sert alors un Saint-Véran Dom Merlin 2008, un joli blanc sec. La langoustine est fondante, les asperges croquantes et très parfumées ; morilles et sauce au homard complètent cette superbe réussite gustative.

Langoustine

Vient ensuite l'entracte : biberon pour Clovis. D'ailleurs, il est chauffé à parfaite température en cuisine.

Nous embrayons sur le foie gras de canard chaud aux cerises et amandes fraîches. La cuisson devant nos yeux du foie gras est irréprochable. Les cerises marinées dans la Kriek et les amandes fraîches qui les farcissent apportent le contrepoint sucré.

Foie gras

Arrive l'heure du poisson, un saint-pierre en marinière exotique au lait de coco et pousses de coriandre fraîche. Cela va de soi mais la cuisson est top et chaque ingrédient à son utilité, en termes de texture et de goût.

Saint-Pierre

Nos verres de blanc sont finis mais cela n'est pas bien grave car voilà qu'on nous propose un rouge, un Médoc, Château Tour Seran 2004. Il est riche, puissant, aux notes poivrées, et s'accommode admirablement avec le plat qui arrive : un agneau de lait de Lozère, en côtelettes à la fleur de thym. La viande est rosée (comme demandé), très bonne. 3 ingrédients : agneau, thym, ail, pour une évidente réussite.

Agneau

Cet agneau est accompagné de la classique purée de Joël Robuchon. On est loin de l'idée que l'on peut se faire de la purée : on dirait qu'il ya plus de lait et de beurre de que patate !

Purée

Finalement, le rythme s'est calmé et tout le monde apprécie son repas.

Il est temps de passer au premier des deux desserts de notre repas : le mango-mango, une onctuosité à la mangue et au coulis de fruits jaunes. C'est un dessert plen de saveurs.

Mango mango

Très classiquement, nous terminons par un dessert chocolaté : l'Habillé rouge, au chocolat ambré caramel sur un biscuit marjolaine meringué. C'est là encore une très belle réussite, visuelle et gustative. La texture est souple, le chocolat n'a rien d'écœurant, la cuillère est pailletée d'or : une note de fin irréprochable.

Habillé rouge

Ne reste plus qu'une madeleine sortie du four pour achever ce divin repas.

Un des meilleurs repas que nous ayons dégustés.

La Cape, Cenon (33)

Lors de notre séjour bordelais, nous avns savouré notre premier tête à tête depuis la naissance de Clovis. Le bébé laissé à la garde de ses grands-parents, nous avons pris le tram pour nous render à La Cape, restaurant installé dans une zone pavillonnaire de Cenon.

La Cape, c'est une étoile au Michelin 2011 et 14/20 au Champérard 2011.

Extérieurement, ça ne paye pas de mine :

La Cape : vue du restaurant

En revanche, l'intérieur est charmant, avec un décor sobre mais classe et surtout une jolie terrasse où nous nous intallons :

La Cape : vue de la terrasse

Les parasols sont lourds et les serveurs peinent à la déplacer : tant pis, nous devrons déplacer nos chaises au fur et à mesure de la progression du soleil pour ne pas finir rôtis.

Le menu nous est apporté ainsi qu'un joli amuse-bouche bien relevé. Le menu du midi semble apétissant et bon marché : 25 euros entrée-plat-dessert. Mais pour nous, ce sera le menu dégustation en six plats (dont fromage) ; et en sus, un accord avec six vins.

La première entrée est un carpaccio avec asperge blanche de Blaye et tempuras d'anguille fumée : le plat est très savoureux et les mélanges de saveurs intéressants.

La Cape : entrée 1

La seconde entrée est une raviole aux bulots, avec bigornots et haricots plats. Là encore, nous sommes conquis : la raviole est gourmande, les légumes croquent et l'émulsion est légère :

La Cape : entrée 2

On peut alors passer au plat de poisson, un rouget accompagné d'une pétoncle, de rhubarbe et d'une mousse de homard. Malheureusement, il ne restait plus beaucoup de gaz dans le siphon est la mousse est trop liquide. En bouche, le plat reste très bon, avec une rhubarbe très bien utilisée et malgré un croustillant sucré plutôt inutile :

La Cape : poisson

Pour le plat de viande qui suit, la mer reste toujours présente, avec ces langoustines associées à la morille et l'asperge verte pour accompagner un pigeon. Là encore, le résultat est positif. La Cape : viande

Vient ensuite un plateau de fromages. Pour nous qui ne sommes pas de grands amateurs, le restaurant reste un moyen bien pratique de découvrir et déguster des fromages sans trop de risques. Le serveur semble bien connaître son métier et nous propose à chacun quatre morceaux en accord avec nos goûts. Et ce fut effectivement pour chacun une intéressante dégustation.

Le menu s'achève par un dessert matcha - framboises - glace au fromage frais un peu décevant : les arômes manquent de vigueur et le matcha est notamment peu perceptible.

La Cape : dessert

En mignardises, on nous présente une mousse de riz au lait, un petit gâteau sans relief, un caramel, un réglisse et une fraise tagada : on pouvait espérer une meilleure note finale.

La Cape : mignardises

Au final, même si la fin du repas n'a pas tenu toutes les promesses du début, le bilan est très largement positif : le rapport qualité / prix est très bon, les produits sont de qualité et des ingrédients peu courants sont mis en valeur (bulot, anguille, haricot plat...). En outre, les vins proposés étaient bien choisis et très agréables. Quant au service, malgré quelques ratés, il est décontracté et prévenant.

En plus, pendant ce temps, Clovis était adorable avec son papi et sa mamie. Que demander de plus ?

La Cape
9 Allée Morlette,33150 Cenon

Tuesday 3 May 2011

La Jument Verte

Dans notre quête de restaurant en Meurthe-et-Moselle, nous avons échoué à L'Union de Neuves-Maison , fermé le jeudi soir où nous nous sommes présentés. Dommage, le soir, le restaurant n'ouvre que les vendredis et samedis.

Nous nous sommes alors rabattus sur La Jument Verte à Villey-le-Sec. Ouf, c'est ouvert et ils servent encore à 20h30 !

Le restaurant est assez réputé dans les environs et le Champerard 2011 lui donne la note de 12. L'établissement se trouve au milieu d'un centre équestre. Nous étions admirablement placés et la vue est superbe.

Le service est très gentil et prévenant, attentionné pour Clovis. La carte est courte quoique ni vraiment régionale ni vraiment originale.

En entrée, une cassolette d'escargots et une salade de gras-double ont fait bonne figure : simple mais bon

En plat, après une pause biberon, nous avons pris des filets de perche avec des pommes grenailles : pas léger mais encore une fois très bon. Les petits filets étaient très frais, bien nourris de sauce au beurre blanc et les pommes de terre étaient admirablement cuites.

Pour terminer, nous avons pris une excellent tiramisu à la rhubarbe et une bonne tarte au citron.

En conclusion, le cadre est très agréable et la cuisine bonne et sans chichi.

La Jument Verte,
54840 Villey-le-Sec

La Table de Victor

Trouver un restaurant à Toul à 20h30 en semaine n'est pas facile !

Après quelques tenatives infructueuses, nous avons trouvé La Table de Victor.

Le restaurant n'est pas bien grand mais coquet, avec un charme un peu vieillot mais pas déplaisant.

Nous avons pris des penne aux foie gras et une bouchée à la reine. Les penne m'on semblé trop baignées dans l'huile mais si je voulais du léger, je n'avais qu'à choisir autre chose. La bouchée était quant à elle très sympathique. En dessert, un très réussi soufflé à la mirabelle (Lorraine oblige) et une tarte tatin nous ont fait bonne impression.

Ce qui est surprenant est le service, très attentionné et précis, que l'on n'attendait pas forcément dans un petit restaurant de province à la cuisine sans grande prétention : rillettes maison en amuse-bouche, plats à chaque fois annoncés, couverts et verres apportés sur un plateau avec torchon blanc.

Clovis, quant à lui, est resté bien sage et a apprécié son biberon !

Au final, une agréable surprise.

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